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Photo du rédacteurLaurine Rivoalan

L’alcool, le tabac et le cannabis : Danger pour concevoir et pour la grossesse





Tabac

 Il est recommandé de ne pas fumer et de ne pas être exposé au tabagisme passif pendant la grossesse. Pour le futur bébé il y a un réel danger. Le tabagisme nuit au développement du fœtus et peut avoir des conséquences sur le déroulement de la grossesse.

En effet, côté maman, le tabac augmente le risque de décollement du placenta, de rupture prématurée des membranes et d’accouchement prématuré. Côté bébé, il peut ralentir sa croissance et diminuer son poids à la naissance;

Le tabagisme passif dans votre habitation augmente considérablement le risque de mort subite du nourrisson.

La grossesse c’est le moment idéal pour arrêter de fumer ou diminuer considérablement. C’est aussi l’occasion pour vos proches de limiter leur consommation, et ils peuvent vous aider en ne vous exposant pas à leur fumée. C’est aussi une belle occasion pour le futur père de cesser de fumer lui aussi! Les professionnels de santé de la grossesse sont à votre disposition pour vous aider. De nombreuses méthodes existent pour vous aider.


Alcool

L’alcool est composé de toute petites molécules qui s’infiltre partout (sang, graisse du lait maternel…) et très vite. Le placenta ne filtre pas l’alcool: l’alcool passe directement du sang de la mère au sang du bébé à travers le placenta.

Pendant la grossesse, il est recommandé de s’abstenir de boire de l’alcool. Nous ne connaissons pas la dose à laquelle l’alcool devient nocif pour le bébé donc ne prenez aucun risque : Pendant la grossesse c’est Tolérance Zéro alcool !

Ce que l’on sait par contre c’est que les dommages au bébé sont dose-dépendante : cela signifie que plus vous consommez d’alcool, plus les dommages pour votre bébé sont grands. La consommation d’une grande quantité d’alcool et la consommation régulière d’alcool sont particulièrement nocives pour le fœtus et ceci peu importe le type de boisson que vous consommez : bière, vin ou spiritueux.

Les dégâts sont principalement ciblés sur le cerveau et développement neuronal de votre bébé. On parle même du syndrome d’alcoolisation fœtale qui touche près 8000 nouveau-né par an en France

Qu’est-ce que le Syndrome d’alcoolisation fœtale ?

La sévérité des troubles dépend de plusieurs facteurs, comme la quantité consommée et la concentration d’alcool dans le sang de la mère lors des épisodes de consommation. Les enfants qui sont atteints du syndrome d’alcoolisation fœtale ont: une taille et un poids inférieurs à la normale, des malformations au visage et des dommages au cerveau avec des troubles d’apprentissage, des troubles de la mémoire, un déficit de l’attention, des difficultés à résoudre des problèmes et des troubles de comportement.


 

Cannabis et cocaïne

De manière générale et encore plus pendant la grossesse ou en période de conception il est recommandé de ne pas consommer de drogues. Les conséquences sur le fœtus sont bien réelles et connues depuis plusieurs années. Les effets des drogues sur le bébé dépendent de trois facteurs: le type de molécule, la quantité consommée et l’âge de la grossesse.

Les bébés dont les mères ont pris des drogues pendant la grossesse peuvent souffrir de sevrage à la naissance, c’est-à-dire souffrir de privation (étant donné qu’ils ont été habitué à avoir cette molécule in utéro au travers du placenta et n’ont plus cet apport à la naissance).

Le cannabis : les effets de la consommation de cannabis pendant la grossesse sont préoccupants. Le cannabis peut nuire au développement du fœtus et notamment de son développement cognitif. De plus, comme le cannabis se fume, il peut avoir les mêmes conséquences que le tabac. Les retards de croissance sont également nombreux pour les bébés étant exposé au cannabis in utéro.

La cocaïne : elle traverse aussi le placenta et peut causer à la femme enceinte des saignements ou un décollement du placenta, qui peuvent entrainer le décès du fœtus ou une naissance prématurée. On retrouve aussi chez ses bébés des troubles auditifs, visuel et des paralysies cérébrales. Ces troubles entrainent des problèmes de comportements à la naissance du au syndrome de manque : ces bébés ont besoin d’être énormément rassurés et très peu stimulé car le manque occasionne un taux de stress très élevé


 


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