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Photo du rédacteurLaurine Rivoalan

Les pleurs du nouveau né

Un bébé ne pleure jamais pour rien.

Il est vrai que certains pleurent plus que d’autres, car tous les bébés sont différents. Il peut être difficile de comprendre le nouveau-né. Même si ce n’est pas évident au début, c’est en prenant du temps avec lui que vous apprendrez à le connaître. Sa réaction vous permettra de savoir ce qui lui fait du bien et ce qu’il n’aime pas




Selon les situations, vous découvrirez les différents pleurs et ce qu’ils veulent dire:

• « J’ai faim, je suis fatigué! »

• «Ma couche est sale, j’ai des gaz ! »

• « J’ai trop chaud, trop froid! »

 • « J’ai besoin de faire un rot! »

• « Je m’ennuie, j’ai besoin d’affection! »

• « Je veux jouer avec toi, je veux ton attention! »

 • «La journée est dure et je ne me sens pas bien! »


Parfois, malgré toutes vos tentatives, vous ne comprendrez pas pourquoi votre enfant pleure. Il faudra alors simplement tenter de rester présent et de lui offrir votre calme. Il apprendra ainsi à vous faire confiance.


Pendant les neuf premiers mois, votre bébé n’a pas la notion de temps et ne supporte pas d’être inconfortable. Il a besoin que vous vous occupiez de lui rapidement. De cette façon, il apprend que vous lui êtes attentif et prêt à répondre à ses besoins. Consoler un bébé chaque fois qu’il pleure ne risque pas de le gâter.

Il est important de répondre à un enfant qui pleure. L’enfant a besoin de parents compréhensifs, capables d’écouter l’expression de sa colère, son chagrin ou sa peur. Il se sentira aimé.

À partir de l’âge de 6 mois, certains bébés pleurent parfois à se pâmer et à en devenir bleutés: c’est le « spasme du sanglot ». L’épisode dure moins d’une minute. L’enfant hurle jusqu’à ce qu’il cesse de respirer pendant quelques secondes. Il devient alors pâle ou bleu, il ne se tient plus et peut même tomber. Il est normal d’être inquiet si cette situation survient.

Rassurez-vous, ce n’est pas dangereux pour la santé de votre enfant.

Gardez votre calme, restez auprès de lui et rassurez-le.

En effet, votre enfant reprendra vite son souffle de lui-même. Cependant, si cela se produit avant l’âge de 4 mois ou si le spasme dure plus d’une minute, il serait bon d’en parler à son médecin.




Coliques ou pleurs intenses


Votre bébé est en bonne santé, mais il pleure fort pendant plus de trois heures par jour, surtout en fin de journée ou en soirée et souvent aux mêmes heures.

Son visage est rouge, ses poings sont fermés et ses cuisses, repliées sur son ventre tendu. Il peut avoir des gaz. Il est très difficile à consoler. Entre les périodes de pleurs, il est de bonne humeur et semble satisfait.

Il prend du poids normalement.

On connaît mal ce qui cause ces pleurs intenses souvent appelés « coliques ».

Elles font partie du processus d’adaptation à son nouvel environnement et sont liées à sa sensibilité.

Les bébés allaités peuvent également en souffrir.

Elles apparaissent vers l’âge de 2 à 3 semaines et diminuent beaucoup vers le troisième ou le quatrième mois.

La période la plus difficile se produit autour de la sixième semaine.

En consultation, le médecin peut préciser le diagnostic de colique. En général, les médicaments contre les coliques ne sont pas recommandés.

Les pleurs intenses peuvent aussi être un signe d’allergie ou avoir une autre cause.



Que faire?


Assurez-vous que votre bébé n’a ni faim, ni froid ni chaud.

Qu’il n’a pas besoin de faire changer sa couche ou de faire un rot.

Qu’il ne fait pas de fièvre.

Qu’il boit à sa faim, selon ses besoins.


Suggestions pour apaiser votre bébé:

• rechercher un environnement calme ou mettre une musique douce;

• lui parler doucement ou le toucher, par exemple le placer contre votre ventre, peau à peau, à la chaleur, le masser ou le caresser;

• lui offrir le sein. Beaucoup de bébés se calment en prenant le sein: celui-ci peut aussi bien consoler que nourrir;

• bouger avec lui, le bercer ou le promener en poussette, en auto ou dans le sac ventral;

• lui donner un bain. Certains bébés adorent l’eau;

• placer votre bébé à plat ventre sur votre avant-bras, son dos contre votre ventre, sa tête dans le creux de votre coude et votre main entre ses jambes. C’est la position «anticoliques ».


Il reste inconsolable…

Dans ces moments de fatigue et d’impatience, il est bon de pouvoir compter sur une personne de confiance, conjoint ou autre, qui peut prendre la relève. Il est bon de pouvoir vous faire remplacer pour sortir ou vous reposer des pleurs de votre petit.

Lorsque vous reviendrez, vous pourrez lui transmettre votre calme. Vous êtes au bord de la crise de nerfs, mais vous ne trouvez personne pour prendre la relève? Mettez votre enfant dans un endroit sécurisé, comme son lit, puis fermez la porte et éloignez-vous de la pièce quelques instants.


Vous avez besoin d’une pause.


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